Le Congo

Brève histoire de la République Démocratique du Congo?
Le territoire qui porte aujourd’hui le nom de République démocratique du Congo est peuplé depuis au moins 200 000 ans environ. Des locuteurs Bantous venus d’une zone comprise entre l’Est du Nigeria et les Grassfields du Cameroun vinrent s’y installer dès -2600 ans. Cependant, ce territoire ne se fait connaître que vers les années 1877 au niveau international grâce la première exploration du Congo-Kinshasa par Henry Morton Stanley. Cette ouverture marquera le début de lacolonisation du Congo jusqu’à l’annexion du pays par la prise de possession par le roi Léopold II deBelgique (1885). Ce dernier, c’est-à-dire le roi Léopold II, prendra possession de cette zone en son nom propre sous le nom d’État libre du Congo. Aussi tôt possédé, des expéditions d’exploration sont lancées, et les voies de communications développées. Mais la maîtrise du territoire ne s’achève qu’en 1894.
Depuis, il devient foyer d’exploitation intensive, où se côtoient tant les missionnaires que les aventuriers à la recherche de fortune facile par tous les moyens. Cependant, en 1908, le Parlement belge reprit la tutelle sur le territoire de ce qui allait désormais s’appeler le Congo belge.
Un certain 30 juin 1960 le Congo obtient son indépendance, après une décennie de luttes politiques. La Belgique finit par se retirer, craignant une guerre d’indépendance semblable à celle qui sévissait encore en Algérie. Patrice Lumumba et d’autres Congolais ont joué un rôle capital dans l’accession à l’indépendance.
Où se trouve la République Démocratique du Congo?
Avec une superficie de 2.345.409 kilomètres carré, le Congo est situé en Afrique centrale. Le pays s’étend de l’Océan Atlantique à la région des grands lacs et correspond en grande partie au bassin du fleuve Congo (principal moyen de communications).
Voir la carte du Congo
Combien de personnes y habitent ?
L’explosion démographique a transformé le Congo des années 1960 et ses 15 millions d’habitants en géant de 72 millions d’habitants. La population est caractérisée par sa grande jeunesse, plus de la moitié des habitants ont moins de 20 ans. Durant la guerre interafricaine (1997-2005) 3,9 millions de Congolais sont décédés majoritairement de maladies infectieuses dues à la malnutrition et l’exode. C’est le conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale.
A quoi ressemble le climat?
En général on a un climat chaud et humide, du fait de sa position géographique et de son relief, on a des microclimats, équatorial au Nord, tropical au Sud. Les températures en moyenne oscillent entre 24° et 28° au cours de l’année.
Qu’est-ce qu’on y mange ?
La nourriture congolaise est le plus souvent composée de féculents, légumes, et parfois de la viande ou du poisson, cuisinés en plat unique ou pot-au-feu. Les féculents sont souvent présentés sous forme de pain cuit à partir d’une pâte faite de manioc ou de maïs, appelée foufou or ugali. Pour la consommation, le foufou se présente souvent en boules de la taille d’une balle de tennis, souvent à moitié ouverte pour permettre l’humidification de la sauce. Un pain de manioc fermenté, cuit et emballé dans de grandes feuilles, la chikwangue (parfois kwanga), est également répandu à travers tout le pays. Le Lituma est composé de bananes plantains écrasées et cuite sous forme de boules. La patate douce est généralement préparée de la même façon, parfois mélangée avec des arachides cuites dans certaines régions. Le riz est généralement servi avec des fèves. Pour accompagner ces féculents, des légumes verts dont les feuilles de manioc (sakasáka ou mpoundu), des bítekuteku (proche des épinards),mfumbwa, de l’okra ou du ngaï-ngaï (oseille). Les champignons sont appréciés, notamment chez les Lubas. Le végétarisme est inconnu, mais ces aliments sont cependant souvent mangés sans viande, ce dû à son prix.
Le poisson est généralement au menu tout le long du fleuve, de ses affluents, de ses lacs. Il peut être cuit au four ou sur feu, bouilli, frit pour consommation immédiate, ou fumé ou salé pour consommation différée. Il est souvent présenté sous forme de liboke (pl : maboke), des papillotes en feuilles de bananier. La chèvre est très consommée. La mwambe (moambe) est une préparation courante du poulet, et est une sauce à base d’arachides (plutôt que d’huile de palme comme en d’autres pays). Les insectes (chenilles, sauterelles) sont fort consommés. A l’ouest, on trouve lescossa-cossa (gambas).
Les sauces de ces plats sont généralement faites de tomates, oignons, et plantes aromatiques locales. La saveur est donnée par l’huile de palme, le sel et les piments rouges ou verts.
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